ABSTRACT
Objective: Since nutrition could extend lifespan even in stroke-prone rats developing stroke genetically, our WHO-Collaborating Center for Primary Prevention of Cardio-vascular Diseases (CVD) started world-wide hearth examination to investigate nutrition good for healthy longevity by collecting 24-hour urine (24U) samples. Design: Urinary biomarkers of nutritions, sodium for salt, potassium (K) for vegetables and fruits, isoflavones(Is) for soy, taurine(Ta) for fish and magnesium (Mg) for beans and nuts were analyzed in 24U among 4211 participants (49.7% females(F)), aged 48-56 years in 50 populations from 22 countries according to WHO-CARDIAC(Cardiovascular Diseases and Alimentary Compression) Study Protocol, and studied comparatively in 6 Japanese(J), 6 Mediterranean(M) populations from Greece, Italy(2), Spain(2), Portugal and 6 Euro-Western(EW) populations from Sweden, Ireland, Scotland, Canada, Australia, New Zealand. Results with Discussion: The quintile analyses of Ta and Mg/creatine ratio in the world were inversely associated with CVD risks. The Odds ratios of obesity, hypercholesterolemia and hypertension in the lowest quintile of both Ta and Mg were 6.3, 4.6 and 1.8, respectively. J and M populations had significantly higher Ta and Mg therefore, lower CVD risks than EW, but J and M took more salt increasing the risk of stroke (Table 1). Despite the high salt intake, M had the merit of significantly high K intake to attenuate the adverse salt effect. J had a merit to take Is from soy containing Mg. Since Is intake was inversely associated with lower BMI in the world populations, high Japanese Mg intake was related to high Is intake which was inversely associated with obesity in Japan. In fact, the Japanese populations who took significantly higher T and Mg had lower BMI as well as higher HDL and folic acid in the blood, expected to prevent atherosclerosis and dementia. In contrast to M and EW, particularly severe obesity over BMI 30 was obviously less in J, ranking 182nd among 190 populations (WHO). The mortality rates of COVID-19 were significantly positively related to the ratio of severe obesity among 20 major countries in the world and this mortality was obviously lower in J, suggestive of the potential of J diet for post-pandemic longevity. Conclusion: 24U biomarker analyses indicated low-salted J and M diets are recommendable for CVD prevention. J diet is so far better than M diet because of lower CVD risks such as obesity and lipidemia, which were proven by urinary biomarkers to be related with traditional fish and soy intakes.
ABSTRACT
Introduction Le Maroc a été le premier pays d'Afrique à lancer la campagne de vaccination contre le COVID-19. La vaccination des sujets immunodéprimés a été recommandée dès le début par la Société marocaine de rhumatologie. L'objectif principal de cette étude était d'évaluer le taux de vaccination des patients ayant une polyarthrite rhumatoïde deux ans après le début de la pandémie. L'objectif secondaire était d'étudier les facteurs associés à la vaccination. Matériels et méthodes Il s'agissait d'une étude transversale monocentrique de 3 mois du 31.05.22 au 31.08.22, incluant les patients dont l'âge était supérieur à 18 ans, suivis pour une polyarthrite rhumatoïde selon les critères ACR/EULAR 2009. Le recueil de données sociodémographiques, comorbidités et caractéristiques de la maladie a été recueilli à l'aide d'un questionnaire par le médecin traitant au moment de la consultation. L'analyse statistique a été réalisée à l'aide du logiciel JAMOVI. Résultats L'étude a inclus 73 patients dont 82,2 % de femmes. L'âge moyen était de 57 ± 11 ans, avec une médiane d'évolution de la maladie de 8 ans. Cinquante-huit patients (80,6 %) étaient vaccinés contre le COVID-19. Huit patients (11,1 %) ont été atteints de COVID-19. Parmi les patients vaccinés, 30 (51,7 %) étaient analphabètes, 8 patients (13,8 %) avaient un niveau d'études primaire, 11 (19 %) un niveau d'études secondaire et 9 (15,5 %) un niveau d'étude supérieur. Cinquante-trois (91,4 %) patients avaient déjà pris ou étaient sous corticoïdes, 8 patients (14,3 %) avaient un antécédent de tuberculose, 10 patients (17,5 %) avaient une pneumopathie interstitielle diffuse dépistée systématiquement sur une TDM thoracique, 26 patients (45,6 %) ont bénéficié d'une vaccination antipneumococcique (p = 0,24), et 21 (36,2 %) ont bénéficié d'une vaccination antigrippale. Quinze patients (25,8 %) étaient sous anti-TNF alpha, 25 patients (43,1 %) étaient sous rituximab, 6 patients (10,3 %) étaient sous tocilizumab, 4 patients (6,9 %) étaient sous méthotrexate, 1 patient (1,7 %) était sous léflunomide, 1 patient (1,7 %) était sous salazopyrine, 2 patients (3,4 %) étaient sous associations de csDMARD et 4 patients (6,9 %) n'étaient sous aucun traitement de fond. Seul le niveau d'éducation était différent de façon statistiquement significative entre les vaccinés et les non vaccinés (p = 0,06). Conclusion Dans cette étude, près de 80 % des patients étaient vaccinés. Des études complémentaires seraient nécessaires pour élaborer des programmes de sensibilisation adaptés à chaque population.